Par Melyssa Chedri, diététicienne nutritionniste.
Toutes les huiles contiennent 100% de graisses, mais ce n’est pas pour autant qu’elles ne sont pas diététiques et qu’il faut les supprimer pour améliorer son poids ou sa santé, bien au contraire. Chaque huile contient un ou plusieurs composants qui importent à notre santé. Ainsi, on les adaptera en fonction de nos besoins culinaires et de nos besoins physiologiques.
Les huiles riches en oméga 3 :
- Huile de colza.
- Huile de noix.
- Huile de soja.
- Huile de foie de morue.
- Huile de lin.
Les omégas 3 réduisent le « mauvais » cholestérol, et augmentent le « bon » cholestérol sanguin et dans ce cas, ils participent à la prévention des maladies cardiovasculaires. Ils interviennent aussi dans la prévention des maladies neurodégénératives comme Alzheimer et Parkinson et ils préviendraient certains cancers. Il est important d’en apporter via l’alimentation car le corps est incapable de les synthétiser.
Il ne faut surtout pas cuire les huiles riches en oméga 3 car lorsqu’elles sont exposées à de fortes températures elles se dégradent en composant très nocif car cancérigène, et on perd donc tous les bienfaits des omégas 3. Elle est à utiliser dans l’assaisonnement des salades.
Les huiles riches en oméga 9 :
- Huile d’olive.
- Huile de noisettes.
- Huile d’arachide.
Les omégas 9 interviennent dans la prévention du diabète de type 2, du syndrome métabolique, et des maladies cardiovasculaires en augmentant le bon cholestérol sanguin.
Elles supportent la chaleur, donc elles peuvent être utilisées en cuisson et/ou dans l’assaisonnement.
Les huiles riches en oméga 6 :
- Huile de tournesol.
- Huile de pépin de raisin.
- Huile de carthame.
- Huile de germe de blé.
Les omégas 6 interviennent dans l’agrégation plaquettaire en facilitant la formation de caillot afin de limiter les saignements lorsqu’on se blesse, par exemple. Consommés de manière raisonnable, les omégas 6 préviennent les maladies cardiovasculaires, interviennent dans la libido et la maturation des organes sexuels. Il est important d’en apporter via l’alimentation car le corps est incapable de les synthétiser.
Depuis quelques années, l’apport en omégas 6 explose dans notre alimentation et déséquilibre nos apports, participant alors à une augmentation de l’obésité. De manière générale, nous avons tendance à consommer trop d’omégas 6 par rapport aux omégas 3, il faut donc réduire cet apport afin de rééquilibrer nos apports en acides gras, ce qui limitera les effets néfastes d’une surconsommation d’oméga 6.
Elles supportent la chaleur, donc elles peuvent être utilisées en cuisson et/ou dans l’assaisonnement.
Conclusion :
Chaque huile présente des intérêts pour notre santé, et leurs acides gras sont essentiels à notre équilibre physiologique. Il faut les consommer raisonnablement, en fonction de nos besoins, et toujours privilégier les omégas 3 aux omégas 6 qui sont déjà assez présent dans les autres aliments, contrairement aux omégas 3. Pensez à varier les huiles dans votre alimentation pour changer les saveurs, et la qualité des acides gras.